Point culminant d’Euzet-les-bains à 319 m, son à pic surplombe la vallée de la Vallongue. Appelée « Camp Romain » par l’Institut Géographique National, certains auteurs en font remonter l’origine à l’age de fer. Le point de vue y est remarquable, à l’ouest sur les Cévennes, au nord le mont Bouquet, à l’est le mont Ventoux et au sud vers la mer. On y trouve des vestiges de fortification. L’existence de ce camp est attestée par le présence de nombreuses traînées de pierres au sommet de la colline ainsi que par des restes de petits murs répartis sur la pente. Il s’étendait sur une longueur d’environ 700 mètres pour une largeur maximum de 50 mètres (sources IGN).
Les silos romains
Au nombre de 7, ces cavités en forme d’amphores, creusées dans la roche et datées de l’époque de l’occupation romaine, étaient utilisées pour abriter des vivres et les soustraire aux attaques de pillards. D’autres cavités du même type sont signalées à proximité du site.
La grottes des camisards
Entre 1702 et 1704, après l’assassinat de l’abbé du CHAILA, Jean Cavalier fait des grottes d’Euzet-les-bains son repaire, hôpital de campagne et stock de vivres et munitions. Après sa victoire sur les troupes royales au Devois de Martignargues en mars 1704, il est trahi par une femme du village et, le 19 avril 1704, les insurgés sont surpris par les soldats du Marquis de Lalande qui détruisent toutes ses réserves et font exploser son arsenal démolissant partiellement les grottes.
Le sentier botanique
Ce chemin créé en 1980, sur le chemin des grottes et des silos, a été réhabilité au printemps 2013, dans le cadre d’un atelier de biologie appliquée, par les élèves de l’Ecole des Mines d’Alès. Sous la direction de leur professeur Ingrid Bazin 40 panneaux explicatifs ont été disposés au pied des différentes espèces recensées, Ils permettront aux visiteurs d’enrichir leurs connaissances sur la flore de notre région.
L'ancienne voie ferrée
Dès 1883, l’ancienne ligne de chemin de fer «Tarascon-le-Martinet» dessert la gare Euzet-les-bains située au bord de la D981. Deux omnibus prennent les voyageurs à la gare pour les mener à la station thermale. Fermée au trafic dans les années 1940, elle est en partie vendue aux riverains, elle peut être empruntée d’Euzet-les-bains à Saint-Just, sous une enfilade de petits ponts et traverse deux viaducs.
Le petit jardin
A l’origine cet ensemble était occupé par des jardins privés, chacun équipé d’un puits. Créé à l’initiative de Michel Chevrolat, maire d’Euzet-les-bains de mars 2001 à janvier 2011, ce remarquable espace vert allie un chemin d’eau, enjambé par deux petits ponts, à des allées de douce quiétude. Les huit puits originaux ont été réhabilités et sécurisés, ils donnent une note particulière à cet espace.
Le temple protestant
Le chantier du temple d’Euzet débute en 1839, à l’initiative du maire de l’époque Jean Pierre Troupel. Celui-ci étant désireux de calmer les esprits de ses concitoyens sur le fait qu’ ils payaient une taxe à l’église catholique pour l’utilisation de leurs lieux de culte. Le village compte à ce moment-là 300 ‘’Parpaillots ‘’ pour 350 habitants. Les pierres de constructions proviennent de la carrière des ‘’Arenas’’ située dans les bois d’Euzet. Une participation financière des fidèles permettra de boucler le budget dédié a l’édifice. Il faudra attendre 1860 pour le découvrir tel qu’il est aujourd’hui. Des restaurations furent faites notamment l’Achat d’une plus grosse cloche financée elle aussi par les intéressés. A ce jour , il compte parmi les temples les plus imposants de la région.
L'église Saint Martin
La date de la construction du premier lieu de culte ne nous est pas connue. Incendiée en 1703 lors de la révolte huguenote, elle fut reconstruite au XIX siècle sur son emplacement original. Elle est encore utilisée aujourd’hui pour la célébration des offices religieux, mariages, baptêmes et enterrements.
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